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William Golding: The Sound of Silence
Jeanne Delbaere, ed.
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This volume is a tribute to William Golding on his eightieth birthday. It has been put together in recognition of his unique contribution to English and world literature. The essays cover the whole of his fiction to date, from Lord of the Flies to The Paper Men. Some were published as far back as the sixties; others, by younger academics, were written specially for this collection. In their variety of approaches – psychoanalytic, mythological, religious, linguistic – they testify to the vitality of Golding scholarship outside the anglophone community. Contents
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Reviews
Frédéric Regard, Etudes anglaises T. XLVI n°2 (1993), pp. 232-233. Ce volume d'essais rassemble dix-huit articles offerts à William Golding à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire. Il est le fruit d'une sévère sélection opérée par le Professeur Jeanne Delbaere de l'Université Libre de Bruxelles sur une période de trente années de recherche belge. Les sujets abordés peuvent concerner l'oeuvre dans sa totalité (c'est notamment le cas d'articles connus comme "From the Cellar to the Rock" de Jeanne Delbaere ou encore comme "The Theme of the Fall" de Jean Diericks), mais on trouvera surtout des études consacrées à un roman en particulier, avec cependant un intérêt récurrent pour Lord of the Flies, pour The Inheritors et pour The Paper Men. Il faut à ce sujet être reconnaissant aux anglicistes belges de savoir remettre à l'honneur des chefs- d'oeuvre tels que The lnheritors: le travail consacré à ce deuxième roman de Golding est remarquable et l'on découvre un passionnant article, dans lequel Mark Adriens utilise toutes les ressources de la stylistique contemporaine pour mettre en relief l'étonnant tour de force de Golding. Le Golding des années 80 n'est pas oublié pour autant et le Professeur Herman Servotte fait ici une très intéressante lecture de la Sea Trilogy, où, selon lui, le silence acquiert le statut de seul signe véritablement transcendantal. Il n'est pas fortuit que le titre de cette excellente contribution ("The Sound of Silence in the Sea Trilogy") soit repris pour l'ensemble du recueil. Jeanne Delbaere sait aller à l'essentiel, aussi bien dans ses propres études (au nombre de sept, parmi lesquelles on lira avec le plus grand profit "Structure and Imagery in The lnheritors," "The Chinese-Box Structure of Pincher Martin" et "Time as a Structural Device in Free Fall"), que dans les contributions qu'elle choisit de réunir. Qu'il s'agisse de l'approche proposée par Pierre François ("The Rule of Oa"), par Willy Schreurs (sur Darkness Visible), ou encore par Marc Maufort et par Irène Simon, (qui ont tous deux le courage de s'attaquer à des oeuvres désarçonnantes telles que The Pyramid ou The Paper Men), pour ne citer que celles-là, les études de ce volume frappent juste et toujours là où il faut. Si bien que ce que l'on pourrait redouter d'une telle entreprise, à savoir une dispersion de la réflexion, ne se produit pas. Il y a une cohérence interne de cette pensée plurielle, cohérence qu'il faut sans doute attribuer au travail tenace de Jeanne Delbaere, mais aussi à l'existence de ce qu'il faut bien appeler une véritable école belge des études goldingiennes. Nos collègues de Bruxelles, de Liège et de Louvain semblent accorder à William Golding l'intérêt passionné qu'exige "an ideal "maitre à penser" for scholars of all philosophical horizons" (vii). Ils ont donc mis dans cet ouvrage tout le respect qui sied aux preuves d'amour. Le confort de lecture offert par ce livre (d'une présentation impeccable), la beauté de l'objet lui-même (jaquette glacée blanche et bleue avec sérigraphie de Jean-Michel Folon), le choix de l'illustration de couverture (un petit personnage qui montre du doigt une planète inaccessible, et dont la bouche silencieuse devient en retour cet astre lui-même), ne sont donc pas détails insignifiants. Ortwin De Graef, "Achttien keer William Golding".
Bij wijze van verjaardagsgeschenk voor de net 80 geworden Britse Nobelprijswinnaar William Golding heeft
Jeanne Delbaere, professor Engelse literatuur aan de ULB, achttien essays over zijn werk gebundeld.
The Sound of Silence (de titel verwijst gelukkig niet naar Simon & Garfunkel) bestaat uit recente en
al wat oudere artikels van tien Belgische critici die samen met het hele fiktionele oeuvre van Golding behandelen,
en dit met de bedoeling de lezer toe te laten zowel de evolutie in Goldings werk als de diverse verschuivingen in de kritische appreciatie van
dat werk te overschouwen.
Onproblematisch Het zou echter fout zijn te suggereren dat deze kritische verwijzing naar de menselijke ordeningsdrift een plotse radikale verschuiving is in Goldings werk. Ook in The Spire (1964) sprak al de meewarige ironie van iemand die ziet "how the mind touches alI things with law, yet deceives itself as easly as a child", en eenzelfde inzicht klinkt impliciet in de briljante vertolking van Pincher Martins verbeten pogingen om voor zichzelf een nieuw script te schrijven wanneer het oude door de zee wordt uitgewist. Dat betekent dan misschien dat ook de kritiek op het emblematizerende en ordenende intellekt deel uitmaakt van de emblematische orde, en men zou kunnen argumenteren dat Goldings uiterst beheerste proza een poging is om deze abyssale logika van een beschermend kader te voorzien. Een kader dat de gewone gebeurtenissen tracht te laten voor het geluid van de stilte en het overbodige niet tot de orde van de condition humaine wil roepen door het als overbodig te bestempelen. Een kader dat zelf altijd al een embleem, een "neat construction of sense" is.
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